Les maladies du bois de la vigne comme l'Esca, l'Eutypiose ou encore le BDA représentent un véritable fléau sur nos vignobles. Depuis l'interdiction en 2001 de l'arsenite de sodium et de la Carbendazime aucune substance ou molécule chimique n'est homologuée pour faire face à la recrudescence de ces maladies qui mettent en péril la pérennité de la viticulture française.

Un triste constat

Selon « l’Observatoire National des Maladies du Bois », à partir d’une étude réalisée sur 753 parcelles réparties dans 18 vignobles et comprenant 28 cépages différents,  le taux des MBV a progressé de 1,6 % en 2003 à 4,79 % en 2007. En ce qui concerne l’Eutypiose, la synthèse nationale de l’observatoire indique que, lorsque tous les cépages  sont considérés, 55 % des parcelles présentent au moins un cep avec des symptômes de cette maladie (moyenne sur la période 2003-2007). Une autre étude, réalisée par Larignon et son équipe en 2009, montre une augmentation de l’expression des symptômes du BDA entre 2003 et 2008 sur une parcelle de sauvignon située dans les Costières de Nîmes. En effet, la progression s’est accentuée allant de 5 % en 2003 jusqu’à 19 % en 2008 (Larignon, 2009).

Quels axes de recherche ?

Actuellement les recherches portent sur le trichoderma  atroviride qui est un champignon antagoniste bio régulateur qui à la réputation d'endiguer les parasites pathogènes.

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